Ça y est, on est lundi, la semaine redémarre, et peut-être que vous n’êtes pas très motivé (voir pas du tout) à l’idée de retrouver le chemin du bureau. Certains d’entre vous sont assaillis, consciemment ou non, de pensées dites « polluantes » ou parasites.
Les pensées polluantes, de quoi s’agit-il ?
Ce sont toutes ces pensées, qui à l’instar des toxines qui polluent le corps, peuvent s’accumuler dans votre esprit et vous faire voir la journée sous un prisme plus noir qu’il n’est en réalité. Elles peuvent prendre naissance dans des déceptions, des échecs subis, ou plus simplement dans le cadre de l’activité professionnelle.
Des exemples, nous en avons tous : une mauvaise ambiance « je vais devoir encore travailler avec ce collègue détracteur », un trop plein de travail « je ne vais jamais m’en sortir avec les délais qui me sont imposés », ou encore la routine « ras le bol de faire toujours la même chose »…
Maintenant, la pensée devient polluante à partir du moment où nombreuses, elles vont s’accumuler petit à petit dans votre esprit atteignant et affectant, négativement, votre comportement et vos pensées au quotidien. OK ! Alors, comment faire, me direz-vous ? Se libérer de ces pensées !
Facile à dire, mais difficile de chasser ce tumulte intérieur. Il n’y a pas de recettes miracles, mais des clés, des astuces qui peuvent vous permettre de les reconsidérer pour trouver une flexibilité psychologique vous permettant ainsi de vous en détacher progressivement par des actions qui enrichissent votre quotidien. Moins vous leur laisserez d’importance, moins elles vous envahiront.
Une méthode : définir ses boosters pour une mise en place de la programmation positive avant d’arriver au travail !
Pour cela il est nécessaire de se poser et de prendre du temps pour réfléchir, pour coucher sur le papier ces pensées, leurs impacts, d’analyser les ressorts de motivation, les boosters qui vous font passer à une pensée – plus – positive et surtout de tout faire pour les mettre en avant. La prise de conscience n’est pas forcément immédiate, et les solutions que vous pouvez mettre en place, non plus.
Commencer par le plus agréable ! Définir les boosters existants, ceux qui vous motivent.
Quelques exemples : la perceptive de retrouver des personnes qui vous font rire ou passer un moment simple et agréable, ou celles qui vous insufflent cette créativité et cette dynamique qui donnent envie de vous mettre au travail, ou simplement venir plus tôt pour boire un café avec vos collègues. Autre exemple, écouter une musique qui vous donne allant et enthousiasme…. Bref ! répertoriez tous ces moments du matin qui donnent le sourire ou qui pourraient vous redonner le sourire et l’envie.
Poursuivez la démarche avec le moins agréable ! Les pensées polluantes.
De la même manière, faites le point : une mission récurrente qui ne vous inspire plus, une personne que vous côtoyiez et avec laquelle vous ne partagez pas d’affinité, un emploi du temps surchargé et des rendez-vous qui s’accumulent… ce ne sont que quelques exemples, il en existe tant d’autres.
Enfin, visualisez ce que vous voulez dans le futur et transformez ces pensées en objectif.
Que pourrais-je proposer à mon manager/équipe pour remplir ou aborder mes missions de manières différentes ?
Que pourrais-je mettre en place pour que ce manque d’affinité avec ce collègue n’altère plus nos relations professionnelles ? Un déjeuner ? Une pause à partager ? Parler de ce qui semble nous désunir ? De ce qui pourrait nous (ré)unir ?
Transformer ces objectifs en actions à ancrer dans le futur :
Une nouvelle mission ? De nouveaux objectifs ? Un petit débriefing autour d’un café avant de commencer ?
Autant de solutions que vous seuls pouvez trouver car adaptées à votre contexte et votre environnement.
La programmation positive est une méthode travaillée lors de la nouvelle formation sur le management Bienveillant.
Pour cela je vous invite à lire le prochain billet sur les clés du succès du management bienveillant, les idées fausses et les véritables changements à réaliser pour une véritable efficacité !