Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de l’influence des nouvelles générations dans l’évolution de la relation client ou même de leur engagement envers une marque. Et bien, cette même impulsion de changement se retrouve également dans le recrutement de ceux que l’on appelle les millenials.
C’est quoi un millenial ?
Pour ceux du fond qui ont dormi ces derniers mois (années ?), définissons ensemble les caractéristiques de cette espèce « nouvelle ». Un millenial est une personne née entre 1980 et 2000. Ils sont aussi appelés génération Y ou encore les « digitals natives ». Caractériser de manière précise cette génération est réducteur et absurde. Tout l’intérêt est qu’elle change vite, s’adapte, se transforme, évolue constamment. Si vous voulez en savoir plus, je vous propose cet article très intéressant sur qui sont les millenials (par ici)
Mais il y a, malgré tout, deux choses qui ressortent et sont communes à tous :
- Un profond désir de ré-humanisation, d’émotion, de « vrai », d’affirmation de soi : surement parce qu’il s’agit de la première génération pour qui le monde est aussi facilement accessible. Les millenials ont eu la chance de bénéficier d’internet et d’une possibilité de voyager un peu partout relativement peu coûteuse comparée aux générations précédentes.
- Dans la continuité, un autre élément important est le besoin de partage de valeur. Que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle, le millénial souhaite se retrouver face, et participer à, une valeur morale qu’il cautionne.
C’est ce dernier point qui nous intéresse ici car il est primordial dans l’acceptation d’une offre d’emploi.
Le nom ne suffit pas
Selon le New York Times, qui a assisté à un hackathon (marathon de programmation informatique collaborative) de l’université de Berkeley, le seul prestige d’une entreprise ne suffit plus à intéresser les futurs travailleurs. Il y a encore 5 ou 10 ans, une majorité de ces étudiants se serait orientée vers Facebook, Google ou Twitter sans se poser aucune question. Aujourd’hui, la donne change.
Surement liés aux différents scandales et, d’une manière plus générale, aux discussions sur le bien-fondé de la collecte et de l’utilisation de données personnelles, les GAFAM ne vendent plus forcément du rêve. La « valeur morale » de ces géants est remise en question.
De la même manière, un titre de poste prestigieux ne fait pas envie si le travail en lui-même n’est pas inspirant. Les millenials privilégient un revenu plus faible mais travaillant sur un projet qui les passionne entouré de personnes enrichissantes plutôt que l’inverse.
L’ancien fonctionnement de l’entreprise patriarcale et extrêmement hiérarchique est remis en cause par cette génération. Génération dont on estime qu’elle représentera 76% de la main d’œuvre d’ici 2025. Il est donc de bon ton d’écouter ce qu’elle nous dit ….
Source: www.ladn.eu